Photos monochromes

Longtemps après les balbutiements de la photographie de Nièpce puis de Daguerre, la photographie resta monochrome, les noirs devenant sépia avec le temps.


Ce n’est qu’a partir de 1935 avec l’invention des appareils petit format et des pellicules Kodachrome, que se généralisa petit à petit la couleur.



On peut se demander aujourd’hui avec les extraordinaires progrès du numérique et les possibilités de rendu de la couleur qu’il autorise, pourquoi les photographes sortent-ils encore des clichés en noir et blanc ou en monochrome.



Je pratique à l’occasion la photo monochrome, et voici quelques exemples qui pourrons donner des éléments de réponse.

Dans cette photo d'épave par exemple, j'ai voulu rendre compte de la forme et de la décrépitude de l'épave, et le ciel bleu ainsi que le sable jaune n'auraient fait qu'attirer l'attention du spectateur au détriment du sujet principal.

Ici encore j'ai voulu privilégier la forme, et pour

ce faire, j'ai volontairement éliminé toutes les nuances de gris pour ne garder que du noir et du blanc.

Dans cette photo par contre, les subtiles nuances de gris mettent en valeur la lumière si particulière à cette image prise juste après un très violent orage.

 

 

Ici, il sagissait de rendre une ambiance. On s'attarde plus facilement sur les expressions des personnages typiques, et le noir et blanc sied bien avec les costumes anciens.

Dans cet exemple, le virage au sépia accentue le côté ancien et délabré de cette antique abbaye, et nous renvoie vers un passé que l'on peut imaginer à sa guise en regardant la photo.

Là encore, j'ai transformé l'image en noir et blanc puis en sépia pour donner une athmosphère particulière afin que l'on s'attarde sur le personnage qui monte sur un sentier que l'on peut croire sans fin.

Cette image avait un aspect un peu trop fouillis en couleurs, le passage en noir et blanc permet de concetrer l'attention du spectateur sur les deux sujets principeaux : l'eau et les personnages.

Cette photo d'un mariage Corse se it beaucoup mieux en noir et blanc. Les trois chapeaux et les  trois personnages prennent de ce fait beaucoup plus de place et permettent à l'imagination de travailler.

Ici une vue d'une ruelle de la vieille ville de Dinan avec un cycliste et le chien qui le suit. Cette composition monocrhome fait bien ressortir l'ambiance de la vieille rue.

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